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Warp Drive
Le département de la Défense des États-Unis rend public un rapport sur le voyage supraluminique et le Warp Drive
Le département de la Défense des États-Unis a financé une série d’études concernant des technologies aérospatiales avancées, et notamment une étude rendue publique concernant la distorsion spatio-temporelle (Warp Drive) afin d’effectuer des voyages supraluminiques. La possibilité d’utiliser l’énergie noire et les dimensions supplémentaires pour distordre l’espace est évoquée, mais selon le physicien Sean Carroll, ces technologies ne pourraient être effectives avant au moins un millier d’années.
À la fin du mois d’août 2008, l’US Department of Defense a embauché plusieurs dizaines de chercheurs afin d’explorer des pistes technologiques ultra-avancées pour l’aérospatiale, incluant des méthodes de propulsion et de camouflage inédites. Deux chercheurs, le physicien Richard K. Obousy (Icarus Interstellar) et l’astrophysicien Eric W . Davis (consultant à la NASA) rendent un rapport de 34 pages le 2 avril 2010, intitulé « Warp drive, énergie sombre et manipulation des dimensions supplémentaires ». Celui-ci vient d’être rendu public par la Defense Intelligence Agency.
Ce n’est pas la première fois qu’Obousy travaille sur le voyage par distorsion spatiale. Depuis les années 2000, il a publié un certain nombre d’études concernant la faisabilité d’un tel moyen de déplacement. Les auteurs du rapport suggèrent que les scientifiques ne seraient pas si loin d’appréhender les dimensions supplémentaire et la nature de l’énergie noire (suspectée être à l’origine de l’accélération de l’expansion de l’univers).
Le Warp Drive est un moyen théorique de propulsion supraluminique utilisant la distorsion de l’espace-temps. Crédits : ElixirOfKnowledge
« Le contrôle de ces dimensions spatiales supplémentaires pourrait permettre de manipuler technologiquement la densité de l’énergie noire et pourrait aboutir au développement de technologies de propulsion exotiques ; notamment le Warp drive. Des voyages entre les planètes de notre système solaire ne prendraient alors que quelques heures plutôt que des années, et des voyages vers les systèmes stellaires locaux ne prendraient que quelques semaines plutôt que des centaines de milliers d’années ».
Cependant, Sean Carroll, physicien théoricien spécialiste de l’énergie noire et de la relativité générale au Caltech, se montre moins optimiste et plus nuancé. « Ce sont des morceaux et des pièces de physique théorique habillés comme s’ils étaient vraiment reliés à de potentielles applications dans le monde réel, alors que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas pour autant quelque chose de fou ou un discours de Maharishi affirmant que nous allons utiliser l’énergie spirituelle pour voler — c’est de la vraie physique. Mais ce n’est pas quelque chose qui pourra être utilisé en ingénierie à court terme, et peut-être même probablement jamais ».
L’origine de l’étude concernant la distorsion spatiale provient d’un document militaire concernant l’évaluation technologique des menaces extérieures ; c’est-à-dire un document aidant l’armée américaine à évaluer et prédire les nouvelles technologies développées par les pays/organisations « ennemis », y compris celles de nature tout à fait théorique. Cette étude s’inscrit également dans une série de rapports sur les technologies avancées destinés au Programme d’Application de l’Aérospatiale Avancée et des Systèmes d’Armement. Ce programme incluait notamment le Programme sur l’Identification des Menaces de l’Aviation Avancée (destiné notamment à évaluer les événements d’objets volants non-identifiés, rapportés par le personnel militaire).
Les auteurs de l’étude font appel à diverses notions physiques bien établies dans la communauté scientifique, parmi lesquelles l’énergie noire, la relativité générale et la déformation géométrique de l’espace-temps, l’énergie quantique du vide et l’effet Casimir, ainsi que la théorie M — la théorie unifiant les 5 théories des supercordes et prédisant l’existence de 7 dimensions supplémentaires qu’une technologie comme le Warp drive pourrait exploiter. La combinaison de ces différentes notions permet d’aboutir, selon eux, à une propulsion supraluminique. « Si l’on souhaite maintenir l’idée réaliste de l’exploration interstellaire dans le délai d’une vie humaine, alors un véritable changement de paradigme concernant la propulsion spatiale est nécessaire », expliquent les auteurs.
L’étude inclut un tableau comportant différentes destinations et les temps de voyage théorique vers celles-ci en utilisant la distorsion spatiale, afin de voyager à 100 fois la vitesse de la lumière dans le vide. Selon les auteurs, le Warp drive pourrait fonctionner en manipulant l’énergie noire de manière à dilater une dimension supplémentaire, qui formerait alors une bulle ; une telle bulle pourrait contenir un vaisseau ou un volume de 100 m3. Une contraction de l’espace-temps en avant du vaisseau et une dilatation à l’arrière, pourraient ainsi permettre de propulser l’ensemble bulle-vaisseau dans une sorte de « tube d’espace-temps », sans techniquement dépasser la vitesse de la lumière.
Grâce à la métrique d’Alcubierre, en contractant l’espace-temps à l’avant d’un vaisseau et en le dilatant à l’arrière, le voyage supraluminique devient possible.
Sean Carroll rappelle qu’il ne s’agit pas là d’une idée démente mais bien d’un véritable concept physique développé par le physicien mexicain Miguel Alcubierre en 1994 : la métrique d’Alcubierre. Cette dernière implique une déformation ondulatoire de l’espace-temps, qui se contracte dans une direction et se dilate dans une autre.
« Vous ne pouvez pas aller plus vite que la lumière, mais vous pouvez imaginer distordre l’espace-temps et donner l’impression que vous voyagez à une vitesse supraluminique » explique Carroll. « Si vous souhaitez rejoindre Alpha Centauri par exemple, vous pouvez vous demander : puis-je distordre l’espace-temps et me retrouver à côté d’Alpha Centauri afin que cela me prenne des jours plutôt que des dizaines de milliers d’années ? La réponse est oui, vous pouvez théoriquement le faire ».
Mais selon Carroll, les auteurs exagèrent leur analyse. « Il y a quelque chose appelé Warp drive, il y a des dimensions supplémentaires, l’effet Casimir et, l’énergie sombre — tous sont de véritables concepts physiques. Mais il n’y a aucune chance pour que quelqu’un de notre époque ou des 1000 prochaines années construisent quelque chose en rapport direct avec ces concepts, que ce soit pour des questions de défense ou pour d’autres raisons ».
Les problèmes posés par la distorsion spatio-temporelle
Carroll indique que le Warp drive est actuellement déconnecté de la réalité physique, car personne ne connaît la nature de l’énergie noire, ne sait la créer ou encore la stocker. En outre, la quantité d’énergie noire requise pour faire voyager un volume de 100 m3 vers Alpha Centauri en seulement quelques années est phénoménale.
« Si vous annihiliez la Terre pour la transformer en pure énergie, cela correspondrait à la quantité d’énergie qu’il vous faudrait, tout en sachant qu’en réalité, c’est de l’énergie à pression négative qu’il vous faut, et que personne n’a d’indice sur comment en produire » explique Carroll. « C’est vraiment un discours démesuré, ce n’est pas comme s’il suffisait de dire « Oh, nous avons besoins de meilleurs transistors ! » ; c’est quelque chose de complètement en dehors du domaine de la faisabilité ».
Le Warp drive nécessite une importante quantité d’énergie noire (énergie à pression négative) pour fonctionner. Or, les physiciens ne connaissent pas encore la nature de l’énergie noire, ni comment la produire ou la stocker. Crédits : Lawrence H. Ford et Thomas A. Roman
Les auteurs sont conscients de l’aspect spéculatif de leur hypothèse et reconnaissent que la quantité d’énergie négative requise est effectivement incroyable ; ils ajoutent qu’une « compréhension complète de l’énergie noire pourrait prendre encore plusieurs années ». L’étude suggère tout de même qu’une « découverte expérimentale majeure au LHC ou que des développements concrets de la théorie M, pourraient conduire à un véritable bond quantique dans la compréhension de l’énergie noire, et peut-être aider au développement d’innovations technologiques ».
Outre les lacunes scientifiques concernant l’énergie noire et la théorie M, le Warp drive comprend en lui-même des risques. En effet, la distorsion spatio-temporelle pourrait créer une instabilité à l’allumage du vaisseau et entraîner une perte de contrôle totale. À l’arrêt du vaisseau et de la distorsion, le rayonnement de Hawking pourrait incinérer le vaisseau tout entier. Enfin, la décélération pourrait transformer les poussières et gaz alentours en particules de haute énergie, à l’origine d’une onde de choc disloquant le vaisseau.
Sources : Rapport sur le Warp Drive, Business Insider
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Le mystérieux objet bleu sur Mercure…
Le mystérieux objet bleu sur Mercure…Des astronomes de la NASA ont découvert une mystérieuse structure bleue de forme qui semblerait artificielle sur la surface de Mercure…
Ce qui est un très grand progrès dans la résolution d'image obtenue des astres extérieurs, mais on a toujours des photos de la lune en noir et blanc avec une résolution de deux pixels sur trois...
L’exploration spatiale se développe de plus en plus et grâce à elle on découvre de nouvelles formations dont certaines sont des plus étranges. En effet, récemment des chercheurs ont découvert une étrange anomalie sur la surface de Mercure.
Sur une photo envoyé par une sonde quelque chose d’étrange a été découvert. Le sol de la planète est uniforme. On ne voit pratiquement qu’une couleur brunâtre qui semble recouvrir toute la surface. Mais, au milieu d’un cratère, on peut voir un curieux objet de couleur bleu. En analysant un peu plus le cliché, et son ombre, on devine que l’objet doit être de forme artificielle.
Pour certains chercheurs dans le domaine de l’ufologie, cette structure serait artificielle. Il s’agirait peut être d’un engin extraterrestre venant d’anciens astronautes. Peut-être un appareil qui se serait écrasé. Il pourrait aussi s’agir d’une sorte de bâtiment. Pour ma part ça ressemble à snoopy, le premier module lunaire...
Pour certains, il s’agirait de la preuve de l’existence de créatures extraterrestres. Il pourrait aussi s’agir d’une formation rocheuse faite d’un matériaux différent du sol avoisinant.
Malheureusement, sans photo plus précise ou exploration, on ne pourra émettre que des hypothèses…
Snoopy, le module de remontée vers l'orbite lunaire des missions Apollo (ici celui d'Apollo 17 qui est sur une orbite héliocentrique depuis quarante-deux ans.)
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Momies de Nazca
Voir également: les pistes d'atterrissage de nazca.
Les corps qui ont été trouvés à ce jour sont divisés en deux races complètement distinctes, une de 1m68 avec des caractéristiques hybrides très similaires à l’homo sapiens et une autre seulement 60 cm avec des caractéristiques uniques jamais rencontrées.Depuis que ces êtres ont été livrés à l’Université d’Ica il a été possible à plusieurs reprises de voir les corps et même les toucher tout en interviewant le personnel de l’étude. Les corps ont été retrouvés en 2015 dans la région de Nazca et ont été étudiés pendant trois ans par le groupe de Gaia.com, Inkary Association et l’équipe de Thierry Jamin (the-alien-project.com) par l’intermédiaire d’une équipe de biologistes, chercheurs et médecins (Mexicain, Français et russe). Les examens ont inclus une analyse chimique physique de la peau qui a abouti à une composition à base de kératine sans glandes sudoripares, donc avec une structure très similaire à celle des reptiles. Le test de datation au carbone 14 sur les deux races rencontrées datent les momies à 150 ans après jésus christ: période où la culture Paracas a vécu dans la région et puis la culture Nazca (célèbre à la place pour les lignes mégalithiques de Nazca). Les analyses adn montrent que la plus petite race a une génétique similaire à celle des dinosaures qui ont vécu il ya des millions d’années alors que la deuxième race a un ADN hybride similaire à l’homo sapiens à 25/30% tandis que le reste est inconnu. Ces examens ont été accompagnés de radiographies et d’une tomographie à 16 sections faites à Cuzco qui ont montré des caractéristiques uniques d’une race complètement différente de nos connaissances actuelles. Une race qui pourrait être classée comme reptile-humanoïde avec un système reproducteur ovipare ( pas de glandes mammaires ni de nombril), peau semblable à celle des reptiles, os creux semblables à ceux de certains sauriens et les oiseaux, les omoplates jointes et soudées dans une configuration semblable à celle des dinosaures anciens ou de certaines espèces d’oiseaux modernes. Les articulations sont également distinctes, similaires aux flamants roses, par exemple. La colonne vertébrale et les nervures circulaires ont une structure unique qui ressemble en partie à celle des tortues. La principale
caractéristique est que tous les êtres rencontrés ont trois doigts mais avec cinq phalanges sans pouce opposable les pieds sont également dotés de 3 orteils de 5 phalanges avec un coussinet au talon. La chance pour les chercheurs est que les corps séchés avec les organes internes grâce aux diatomées: une ancienne algue sérobactérienne fossile qui a gardé les corps presque intacts. Enfin, nous ajoutons que des examens métallurgiques ont également été effectués parce qu’à l’intérieur de certains corps, ils ont rencontré d’étranges greffes biologiques faites d’un mélange de cuivre et d’or très similaire au traitement proto des métaux indigènes. Après avoir publié les résultats de bien 30 examens effectués sur ces êtres (the-alien-project.com/en/mummies-of-nasca-results) les momies ont été livrés en 2019 à l’Université San Luisa Gonzaga à Ica (Pérou) afin de procéder à une deuxième batterie d’examens et d’être en mesure de confirmer et d’approfondir les études précédemment effectuées. À la fin du mois de février de cette année, l’Université a pu compléter les radiographies, tomographes à 128 sections et une étude iconographique qui a clairement identifié que la culture Paracas et Nazca avait probablement eu des contacts avec ces êtres souvent en les liant et en les représentant dans la céramique, dans les tissus géants et les pétroglyphes. Enfin, il a été effectué des tests ADN grâce à la collaboration d’une université brésilienne et d’un laboratoire d’études mexicains. À cela, nous ajoutons également l’aide des groupes d’étude italiens et Français. A l’issue de la première série d’examens, l’Université péruvienne tiendra un congrès pour confirmer cette découverte, peut-être le plus important fait depuis l’humanité est entrée dans l’ère moderne. La première confirmation que nous ne sommes pas les seuls êtres sensibles dans l’univers, mais nous avons même vécu avec d’autres races (terres supplémentaires) probablement plus avancé et évolué que nos connaissances et notre développement d’échange. Je pense que nous sommes tous appelés à aider, c’est au moins ce que j’ai entendu à l’intérieur depuis que j’aide l’Université et les nombreux chercheurs qui essaient de se réunir pour aider. Plus d'informations ici: https://www.the-alien-project.com/momies-de-nasca-maria/
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- Écrit par Gibé
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Oumuamua
Oumuamua
Une civilisation extraterrestre a traversé notre système solaire. C'est ce qu'affirme haut et fort le physicien Avi Loeb. Ce directeur du département d'astronomie de l'université d'Harvard (États-Unis) a développé sa thèse dans le livre "Le premier signe d'une vie intelligente extraterrestre", publié aux éditions Le Seuil.
En 2017, le télescope Pan-STARRS1, situé à Hawaï, a repéré un objet non identifié traversant notre système solaire à une vitesse anormalement élevée. Baptisé Oumuamua ("messager" en hawaïen), cet ovni en forme de cigare mesurait 400 m de long pour 40 m de large.
Une "anomalie en soi"
L'Agence spatiale européenne (ESA) a d'abord déclaré qu'il s'agissait d'un astéroïde avant d'estimer qu'il s'agissait probablement d'une comète, éjectée d'un autre système stellaire. Mais pour Avi Loeb, cette supposition n'explique pas la vitesse excessive d'Oumuamua ni l'absence de traînée que l'ovni aurait dû laisser derrière.
Pour le physicien, Oumuamua était très certainement une sonde ou un vaisseau extraterrestre. "Si j'ai raison, c'est la plus grande découverte de l'histoire de l'humanité", écrit le chercheur, qui avait déjà développé sa théorie dans un article il y a quelques années. "Quoi que l'on finisse par conclure, force est de constater qu’Oumuamua a été, et demeure, une anomalie en soi", estimait-il.
La découverte de 1I/2017 U1 (`Oumuamua), premier objet interstellaire connu entrant dans notre Système solaire, est un évènement passionnant.
Son nom, d'origine hawaienne signifie: l'éclaireur ou le messager, avec une connotation amicale.
En revanche, ce qui n'est pas commun c'est sa trajectoire: après avoir rejoint le plan de l'écliptique avec un angle de 90 degrés, l'objet s'est mis dans le plan.
Si certains sites n'hésitent pas à le classer directement dans la catégorie des astéroides, d'autres se posent la question d'un éventuel lien avec RAMA de la série éponyme d'arthur c Clarke.... D'ailleurs comme ce dernier, il n'a fait que passer de Véga à Pégaze et est aujourd'hui totalement inaccessible.
Sauf si..
Et là je pense que si l'on met des watts sur ce projet c'est que ce n'est pas forcément qu'un rocher allongé...Encore faut-il savoir si cet objet interstellaire peut être intercepté dans des délais raisonnables. La vitesse d'`Oumuamua étant de plusieurs dizaines de kilomètres par seconde, on serait tenté de dire que cela n'est pas possible, d'autant plus que Voyager 1, l'objet le plus rapide jamais construit par l'humanité, a actuellement une vitesse par rapport au Soleil de seulement 16,6 km/s. Or, une étude réalisée dans le cadre de l'Initiative pour les études interstellaires (projet Lyra) montre le contraire.
Le défi des grandes vitesses
Même si atteindre un objet de cette nature est difficile, compte tenu de sa très grande vitesse et de son inclinaison par rapport au plan de l'écliptique, la technologie actuelle et celle attendue à court terme permettent d'atteindre l'incrément de vitesse requis (DeltaV) pour un rendez-vous avec ce type d'objet.
L'étude s'est focalisée sur une mission à destination d'`Oumuamua. Plusieurs scénarios ont été passés en revue avec des valeurs de paramètres changeantes comme la durée de la mission, les exigences de vitesse, les trajectoires d'interception ainsi que les manœuvres d'assistances gravitationnelles (planétaires et solaires) nécessaires ou non.
Ce qui surprend, c'est que des scénarios de missions avec une date de lancement à l'horizon 2025, utilisant comme lanceur le Space Launch System de la Nasa ou le Big Falcon Rocket de SpaceX, permettraient de donner suffisamment de vitesse à une sonde pour rattraper l'astéroïde. Ainsi, avec une vitesse d'environ 70 kilomètres par seconde, `Oumuamua serait rejoint en 2039, à une distance de 85 unités astronomiques (UA). En revanche, en voyageant moins vite, à 40 kilomètres par seconde, la rencontre aurait lieu en 2051, à plus de 155 UA. En somme, plus la sonde est lente, plus elle atteindra l'objet tardivement.
Un compromis à trouver entre vitesse et retour scientifique
Par ailleurs, un compromis doit être trouvé entre la durée du trajet et le DeltaV requis. C'est la vitesse de la sonde qui définira le type de mission. En effet, si une vitesse élevée réduit la durée du vol pour rejoindre l'objet, elle réduit également le temps disponible pour réaliser des mesures de proximité. A contrario, une vitesse plus faible permet d'envisager différents scénarios de missions tels qu'un survol à faible vitesse ou une mise en orbite autour de l'astéroïde. Dans ces deux scénarios, l'utilisation d'un impacteur à très forte vélocité, de façon à échantillonner les éjectas avec un spectromètre de masse, est envisagée. C'est très vraisemblablement l'option la plus sérieuse pour obtenir des données in situ à forte valeur ajoutée.
En conclusion, une mission à destination d'`Oumuamua peut sérieusement être envisagée dans une petite décennie avec une vitesse requise située entre 33 et 76 km/s, ce qui implique des durées de missions comprises entre 30 et 5 ans. À ces vitesses, et compte tenu de la technologie actuelle dans le domaine des propulsions électriques et chimiques, seul un survol de l'astéroïde est possible. Décélérer la sonde à proximité de l'objet et l'insérer en orbite autour reste du domaine prospectif. L'utilisation de technologies plus avancées, comme la voile solaire ou la propulsion par laser (tiré depuis le sol), donnerait des possibilités de rendez-vous et de survols à faibles vitesses, mais la maturité de ces technologies attrayantes n'est pas attendue avant quelques décennies.
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- Écrit par Gibé
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